Perspectives africaines : De la traite des esclaves (T’èèrou) à la libération

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« T’èèrou », contraction de « Ta èrύ », qui signifie « vendre l’esclave », est le nom de l’un des quartiers de mon village. C’est l’endroit où les esclaves étaient autrefois vendus. Ce lieu fait aujourd’hui partie de la « route des esclaves ». Lorsque ce commerce était florissant, c’était aussi l’une des étapes du long et difficile chemin qui menait les négriers et leurs « marchandises » vers la mer, pour leur embarquement dans les ports de Ouidah et de Cotonou, à destination du « voyage du non-retour ». Aujourd’hui, nombreux sont ceux parmi nous qui ne se demandent pas les raisons profondes de cette dénomination ni sa signification. Les faits ont sombré dans l’oubli. Le projet de la « route des esclaves », s’il avait été concrétisé, aurait permis de rétablir ces faits et de redonner une véritable valeur à ce lieu mémorable. » (Extrait de l’avant-propos)

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Description

Résumé

« T’èèrou », contraction de « Ta èrύ », qui signifie « vendre l’esclave », est le nom de l’un des quartiers de mon village. C’est l’endroit où les esclaves étaient autrefois vendus. Ce lieu fait aujourd’hui partie de la « route des esclaves ». Lorsque ce commerce était florissant, c’était aussi l’une des étapes du long et difficile chemin qui menait les négriers et leurs « marchandises » vers la mer, pour leur embarquement dans les ports de Ouidah et de Cotonou, à destination du « voyage du non-retour ». Aujourd’hui, nombreux sont ceux parmi nous qui ne se demandent pas les raisons profondes de cette dénomination ni sa signification. Les faits ont sombré dans l’oubli. Le projet de la « route des esclaves », s’il avait été concrétisé, aurait permis de rétablir ces faits et de redonner une véritable valeur à ce lieu mémorable. » (Extrait de l’avant-propos)

À propos de l’auteur

Ancien Recteur de l’Université de Parakou, Ayélèroun Simon AKPONA puise ses racines dans le village de Tchalla-Ogoï, situé dans le département des Collines. Il est né à Agbassa Oloungbé, dans la sous-préfecture de Tchaourou, département du Borgou. Il a passé son enfance à Témé, où il a effectué ses études primaires, puis à Parakou, au Lycée Mathieu Bouké (première promotion), pour son cycle secondaire. Après l’obtention de son baccalauréat en 1972, il s’inscrit à l’Université Nationale du Bénin, à la Faculté des Sciences de la Santé de Cotonou, pour y suivre ses études médicales de base. Entre 1985 et 1986, il poursuit une spécialisation en biochimie et biologie moléculaire, technique et clinique, à l’Université François-Rabelais de Tours (France).

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