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Qu’arrive-t-il quand on a conscience de ce que l’on doit faire et que par dépit l’on s’en abstient ? Les lignes de cette œuvre vous transporteront dans une société hybride qui se perd entre les gloires de la tradition et l’appel alléchant de la modernité. Demeurée pendant longtemps incomprise, l’angoisse de la jeunesse africaine croît et continue de prendre des proportions aussi longtemps qu’elle entend deux sons de cloche.
« Dès ses premières semaines de vie, Ravanee fut accueillie par Thierno et sa femme Ibou ; des bouviers installés au milieu d’un vaste et splendide pré de l’île paradis. Belle et tout aussi mystérieuse que les circonstances de sa naissance, Ravanee, même toute petite, forçait déjà la convoitise de beaucoup d’hommes. C’est une « fleur de beauté » qui a hérité de tout le charme naturel de l’île de la tentation et que nul n’arrivait à dompter. Dodji, vivant au « bout du monde », entreprit la quête d’amour en laissant derrière lui une pléiade de cœurs brisés qu’il jugea incompatibles. C’est un homme charismatique qui, bien que timide, n’a cependant aucun mal à se faire accorder les faveurs d’une femme. Sa vie, similaire à celle de Ravanee, l’a prédestiné à cette Bombshell de l’île de la tentation. Très vite, il fit la connaissance de l’époustouflante Ravanee dans les régions de Charlottesville en laissant derrière lui son foyer sous le coup du devoir professionnel. Les deux tourtereaux ont-ils le droit de vivre cet amour ? N’est-il pas un fruit défendu ? Qui triomphera de ce bras de fer entre la raison et l’émotion ? », Aubin Womi KAKPO.
S’il faut se convertir vers les réalités cachées de l’existence, La face du destin ne serait que l’ultime, noble parchemin et facilitateur de cette action. Il suffit juste de la recevoir en pleine figure comme un coup de massue affalé sur Coovi, être fanatique, et épris par les tourbillons de l’amour dès les prémices de l’adolescence alors brillant à l’école. Le fruit défendu étant consommé, les retombées s’exhibent du ciel comme un courant qui emportera le héros sur le large des mornes traditionnelles, des aventures acerbes, des souffrances et humiliations les plus marrantes, de l’espérance de sa dulcinée Assiba et l’être innocent issu de leur communion charnelle, précoce. Victimes de leur destin, les chemins se croisent à nouveau après tant d’années écoulées. Les sentiments naissent pour se perdre dans le sort dérisoire. Assiba, sans souffle, tira les ficelles vers l’éternel voyage, laissant Coovi, sa pierre-cristal dans le handicap de la vie et le fruit de ses entrailles toujours sur une face du destin.
Lorsqu’on est une jeune fille, belle et agricole, dans un pays axé sur le démocratisme d’un régime qui se voile, et qu’on décide de s’extraire du conservatisme réducteur de la condition féminine aliénante, comment peut-on arriver à concilier le contraste de la tradition, du foyer et de la vie politique avec ses vœux, pour s’offrir enfin une place de gloire, lorsque le destin nous accorde une place de luxe dans le gourvernement qu’on combat, et que plane sur notre tête la rançon affreuse de notre lutte au soir de notre modélisation historique ? C’est à cette question que fait face Biowa, l’héroïne de ce premier roman de Josué Rodrigue ADJAHOSSOU.
Hermite, un jeune Africain de retour chez lui après plusieurs années passées à l’étranger, constate avec stupéfaction que son pays a changé dans tous les domaines. Il devient alors étranger dans son propre pays. Involontairement, il entre dans un cycle infernal où chaque rencontre le pousse à se questionner sur la décision qu’il a prise en rentrant chez lui.
Quand vous vivotez, mourrez d’inanition alors qu’en face de vous, des gens vivent la belle vie grâce à la politique, vous n’avez d’autres choix que de vous effondrer. Votre présent vous confronte à des situations où votre intégrité, votre personnalité si tant est que vous en ayez une, et votre fierté dégringolent de leur échec de valeur. Pour trouver alors solution à vos maux, il faut parfois aller à la source et porter une attention aux choses qu’on pourrait considérer comme non importantes ou carrément insignifiantes : nos noms et prénoms africains. Ils ne trompent pas. Le présent ouvrage peint deux sociétés : l’Afrique d’aujourd’hui (Afrique nouvelle) et l’Afrique d’hier (Afrique ancienne). Il est question en effet dans un premier temps de l’histoire de trois jeunes hommes au mode de vie différent : deux, aussi pauvres que le désert tari d’herbe, liés par la même infortune « frères de circonstance » ; et un, aussi riche que la mer en eau, mais qui a la charité en horreur. Dans un second temps, devant la force de l’heure et le procès du temps, MIANONDJOU-VI, un vieillard, décide de porter à la nouvelle génération, la bonne nouvelle de son expérience de vie. Dans une Afrique dominée par les croyances, ce dernier, à travers de courts récits et anecdotes, nous apprend que les noms purement indigènes, selon leur signification et leur portée spirituelle, peuvent être pour l’être qui les porte, une bénédiction ou un fardeau.
La première mission de la rébellion avait été un raid nocturne contre une base gouvernementale. Issa avait ressenti une montée d’adrénaline alors qu’il se tenait aux côtés de ses camarades, l’obscurité les enveloppant tandis qu’ils s’approchaient furtivement de leur cible. Leur succès ce soir-là avait été une étincelle d’espoir pour eux tous, un signe que leur cause était juste, que la rébellion avait le potentiel de faire bouger les choses dans ce pays déchiré par la guerre.
Le chemin est une œuvre romanesque où l’auteur, à travers des récits en prose et en vers, tente de répondre à la problématique de comment tracer son chemin vers la réussite. Tout le monde aspire à la réussite, mais les chemins pour y parvenir diffèrent. Pour certains, le chemin semble déjà tracé, tandis que d’autres doivent le créer en surmontant les difficultés qui se présentent. Le tracé du chemin vers la réussite d’Assemi et de ses frères n’a pas été facile. Chacun a dû affronter une avalanche de difficultés dans une société où la corruption, la jalousie, la méchanceté, la sorcellerie et le manque de soutien financier sont monnaie courante. Le courage, la détermination, l’ingéniosité et la persévérance dans un travail acharné ont été les outils dont ils disposaient pour tracer leur chemin et changer le cours de leur vie. Naître dans la pauvreté n’est pas de notre ressort, mais mourir ou en sortir relève de notre responsabilité.
Ce livre-culte, écrit avec insolente modernité, raconte une histoire d’amour à forme de philosophie psychologique. C’est parce qu’on a le mal du pays, parce que l’amour nous confond, nous faufile et nous délivre sur isorel qu’on se dit, sans ambiguïté, qu’on lui doit vie, qu’on lui doit le reste du rêve et de l’instant. Étudiant venu de la Côte-d’Ivoire, dans l’intention de devenir haut-cadre du pays, Landreau va s’enrober dans le paysage Carthaginois, en quête de liberté morale, du bonheur ineffable. Amoureux d’une jeune française de Corse, Esméralda, le suscité ne fera pas goût quant aux mauvaises liaisons apparentes d’avec les mondaines ; contrairement à Dibrel, dévot et puritain, son ami et voisin d’amphi, qui s’enfilera discrètement avec la jeune française. Mais dans quel état finiront-t-ils ? Jusqu’où peuvent mener la quête du bonheur, l’idéal à travers la raison absolue et l’exigence de l’amour ?
