De la présentation du manuscrit à sa soumission à une Maison d’édition : tout ce qu’il faut savoir
Jeune auteur ou professionnel, il est indispensable de faire imposer son tapuscrit/manuscrit à un éditeur à partir de certaines caractéristiques. Le fait de le faire imposer c’est tout simplement amener une maison d’édition à l’accepter sans avoir pris connaissance du contenu.
Sachant que la toute première étape dans le processus d’écriture est la rédaction d’un livre ou d’un texte, il faut le plus souvent, acharnement, aller à la quête d’une maison d’édition qui va accepter son tapuscrit/manuscrit après avoir franchi cette étape. Pour que votre tapuscrit/manuscrit joue réellement en votre faveur, vous devez soigner sa forme ou pour être précis, son apparence. Cela exige certaines règles à respecter.

Sous quelle forme envoyer son document à une maison d’édition ?
La première des choses, comme nous le rappelions précédemment, c’est de susciter l’envie d’ouvrir votre tapuscrit/manuscrit. Le comité de lecture et de correction d’une maison d’édition accordent un intérêt particulier à l’édition d’un livre s’il remplit certaines conditions nécessaires. Il s’avère nécessaire de se demander la mise en forme qu’il faut alors privilégier ?
La plupart des maisons d’édition sont honnêtes sur la question. Certains d’entre eux préfèrent les manuscrits disposant de 100 à 400 feuillets. Ils s’accrochent même aux impressions en recto. D’autres demandent d’opter pour une police de corps 12 quel que soit le type de police utilisé. En plus de cela, ils invitent à joindre un synopsis et parfois une brève présentation biographique.
En général, du fait de l’évolution de la technologie, la majorité des éditeurs exigent de soumettre le tapuscrit/manuscrit en version numérique Word, qu’en est-il du format à adopter. Aussi, quelle police appliquer ? Est-il nécessaire d’indiquer son nom ? La quatrième de couverture, est-elle nécessaire ? Voilà autant de questions qui troublent l’auteur que vous êtes. L’enjeu final de la correction d’un tapuscrit/manuscrit reste la lecture et la séduction afin d’être publié.

Comment réussir alors sa mise en page ?
Dans le cadre de l’édition d’un livre, l’éditeur peut mettre à votre disposition certaines consignes à respecter. Dans le cas contraire, elle se fera sous une présentation aérée, soignée et sobre. Elle doit être présentée sous le format A4. On privilégiera une police classique à l’instar de Times New Roman 12. Côté interligne, il faudra choisir un interligne minimum de 1,5.
Si vous désirez des marges larges, optez pour le double, c’est-à-dire un interligne de 3 au minimum. La pagination ainsi que la reliure de votre manuscrit peuvent se réaliser en utilisant le matériel ad hoc. Toutefois, vous pouvez les confier aux boutiques de photocopie-reprographie. De même, une maison d’édition peut se charger intégralement de l’édition d’un livre.
Le tapuscrit/manuscrit comprend une page de garde restituant le titre, l’identité de l’auteur, le nombre de mots utilisés si possible, le genre du texte (Roman, Nouvelle, Essai, Poésie, Pièce de théâtre, Témoignage, Autobiographie, etc.), mais également les coordonnées. Cette dernière information est nécessaire pour vous informer de la publication de votre texte en cas de perte de votre lettre d’accompagnement.
Si le synopsis ou le résumé de l’ouvrage présenté à une maison d’édition est en général un élément facultatif à rédiger, il est bel et bien important pour la correction d’un manuscrit au cas où vous souhaitez rendre plus attractif votre texte. Il doit tenir sur deux pages au maximum pour des ouvrages de grand volume.

Comment mettre en forme son document en évitant les erreurs ?
Les éditeurs chargés de l’édition d’un livre sont nombreux. Les risques de commettre des erreurs fâcheuses sont aussi divers. Cela dit, il est important de veiller aux règles de grammaire et d’orthographe avant de confier son document à une maison d’édition. Vous contribuez à la facilité de sa lecture.
Cela permet notamment au lecteur de s’accrocher rapidement à votre texte. Alors, vous devez éviter les erreurs les plus grossières tant en ce qui concerne l’orthographe, le vocabulaire technique, la grammaire que la syntaxe. Déjà, vous devez garder à l’esprit que vous ne soumettez pas à un éditeur un livre fini.
En d’autres termes, vous envoyez un texte et non un livre. Ceci dit, c’est après la correction d’un tapuscrit/manuscrit par l’éditeur qu’on obtient un livre. Il est donc à l’origine de la fabrication de votre chef-d’œuvre (du livre). Ainsi, une fois sorti de la maison d’édition, l’ouvrage connaîtra un succès. Il sera vendu et lu par le grand public.
Vous devez donc éviter d’envoyer des livres déjà tous imprimés à un éditeur. Il faut donc se contenter du modeste format A4 surtout à l’ère du numérique. De même, dites-vous que l’éditeur recevra le même jour une quinzaine voire une trentaine de manuscrits selon son marché.
De ce fait, pensez à protéger votre tapuscrit au risque de ne pas le perdre s’il s’agit d’un document numérique en version Word ou s’il s’agit encore d’un manuscrit, vos feuillets ou les retrouver accidentellement dans d’autres manuscrits ou qu’il soit considéré appartenant à un autre. Tâchez alors d’y bien renseigner vos informations personnelles comme nous l’avions précédemment évoqué.
Enfin, pour réussir votre mise en page, vous devez vous mettre dans le même sillage que le professionnalisme de la maison d’édition que vous avez constatée. Elle n’a qu’une seule paire d’yeux pour faire la lecture et la correction d’un document des dizaines d’auteurs reçus chaque jour dans ses locaux. Pour cela, pensez à une présentation agréable.
Merci beaucoup
Merci beaucoup. C’est très didactique votre enseignement. Cela va beaucoup m’aider à ajuster certains paramètres sur mon texte que je suis entrain d’écrire.